"Lausanne à Table" propose de déguster la cuisine d'un chef dans un lieu emblématique
Titiller ses papilles autour d'un repas gastronomique dans un lieu emblématique de la capitale vaudoise. C'est ce double objectif que se proposent de relever Les tables éphémères. Les chanceux sont tirés au sort pour manger dans l'un des sept bâtiments historiques sélectionnés.
L'opération lancée par Lausanne à Table permet aux chanceux de déguster les mets concoctés par un chef de la région dans un lieu inédit de Lausanne, tel que le palais de Rumine. Jérôme Bridet, passionné de cuisine suédoise et chef du restaurant Atä a relevé le défi.
"Le plus compliqué est de réussir à s'organiser pour sortir des plats à bonne température. Mais c'est un lieu magique pour cuisiner", raconte-t-il dans le 12h45 de jeudi.
Le dîner est accompagné d’une visite des lieux. De quoi redécouvrir l’histoire de cette bâtisse historique. Inauguré en 1906, le palais de Rumine abritait la première Université de Lausanne. L’objectif des tables éphémères est donc de mêler gastronomie et patrimoine culturel, car rares sont ceux qui connaissent l'histoire des lieux dans lesquels ils sont invités à manger, relève Stéphanie Bender, administratrice du palais de Rumine.
"Ce palais voit des milliers de personnes passer en son sein chaque année mais on se rend compte qu'elles ne le connaissent pas vraiment en fait. Il est plein de secrets. Il se livre difficilement donc il faut vraiment observer, regarder."
Des lieux à découvrir autrement
Rumine, le château Saint Maire, la cathédrale, ou encore la tour Bel-Air, près de sept lieux ont ouvert leurs portes pour ces tables éphémères aux convives tirés au sort. Sur 4000 inscrits, seule une cinquantaine de chanceux ont pu se mettre à table.
"C'est incroyable, car ça fait 35 ans que je la vois depuis en bas donc être là aujourd'hui et pouvoir manger à table avec une vue incroyable c'est extraordinaire", s'extasie l'un des chanceux qui a mangé en haut de la tour Bel-Air.
Fabien Pairon est meilleur ouvrier de France, il tient l’auberge communale du Mont-sur-Lausanne. Aujourd’hui c’est au dix-neuvième étage de la tour Bel-Air qu’il cuisine: "On est un peu déstabilisés car on sort de notre zone de confort du quotidien donc on doit s'adapter au lieu. Ici, il ne faut pas se laisser déconcentrer par la vue magnifique sur le lac mais toujours garder un regard sur le four".
Sujet tv: Geneviève Dentan
Adaptation web: juma
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