Selon le site Heidi news, qui cite 4 sources sous couvert d’anonymat, l’épouse de Michaël Buffat aurait récemment trouvé refuge dans une institution pour violences conjugales du canton de Vaud, alors que le couple traversait, toujours selon le site, une séparation houleuse.
Le média a également pu consulter le procès-verbal de l'audition en 2016 d'une précédente compagne, devant la justice vaudoise. Dans ce document, il est fait état de coups à répétition et de la menace d'une arme à feu lorsqu'elle aurait voulu le quitter. Cette plainte pénale avait été finalement classée par la justice.
Michaël Buffat réagit
"La propagation de bruits concernant ma vie privée impose une réflexion quant à mes priorités et j'ai acquis la conviction qu'il fallait prendre le recul nécessaire pour faire face, avec ma famille et mes proches, à cette situation", a réagi samedi Michaël Buffat, dans une déclaration écrite envoyée à la presse.
Le conseiller national ajoute qu'il a pris la décision de ne plus répondre aux médias sur cette affaire.
Son parti , l'UDC, prend acte de sa décision. Toutefois, il continuera de suivre cette situation, qu'il ne minimise pas. L’alliance de droite dit ne pas vouloir enchérir sur des rumeurs.
Pas de plainte pénale
Le président de l'UDC Vaud, Kevin Grangier, indique de son côté que Michaël Buffat lui a assuré qu'aucune plainte pénale n'avait été déposée à son encontre, en lien avec les "rumeurs" évoquées par Heidi.news.
Pour rappel, Michael Buffat est candidat au Conseil des Etats sur le ticket de l'alliance de droite aux coté du PLR Pascal Broulis.
Sujet radio: Céline Tzaud
Adaptation web: cab
Non entrée en matière en 2015
La plainte de l'ancienne compagne de Michaël Buffat en 2015 portait sur des accusations de harcèlement et de menaces. Le Ministère public vaudois avait toutefois rendu une ordonnance de non-entrée en matière.
Sans se prononcer sur le fond des accusations, le Parquet avait relevé que cette plainte avait été trop "tardive", sachant qu'elle avait été déposée plus de trois mois après les faits incriminés.