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Crédit du Grand Conseil vaudois pour regrouper une école de soins à Saint-Loup

La construction prendra place sur un terrain mis gratuitement à disposition par l'Institution des diaconesses de Saint-Loup sous la forme de droit de superficie. [DR]
Crédit du Grand Conseil vaudois pour regrouper une école de soins à Saint-Loup / Le Journal horaire / 23 sec. / le 30 janvier 2024
Une nouvelle école de soins devrait voir le jour à l'horizon 2026 sur le site de Saint-Loup, à Pompaples (VD). Le Grand Conseil a voté mardi en premier débat une garantie de crédit d'ouvrage de 43,85 millions de francs destinée à la construction du bâtiment. Certaines voix ont critiqué l'éloignement du site pour les élèves du Chablais et du Pays-d'Enhaut.

L'Ecole de soins et santé communautaire (ESCC) souhaite regrouper à Saint-Loup ses trois sites de formation, actuellement dispersés entre Vevey, Morges et Saint-Loup. Vu la pénurie actuelle, il est "impératif" de disposer d'une infrastructure pouvant former davantage d'assistants en soins et santé communautaire et en aides en soins et accompagnement, a expliqué l'UDC Céline Baux.

L'école forme actuellement quelque 700 apprentis. Le nouvel établissement amènera quelque 400 places supplémentaires.

La construction prendra place sur un terrain mis gratuitement à disposition de l'ESCC par l'Institution des diaconesses de Saint-Loup sous la forme de droit de superficie. Les travaux pourraient démarrer ce printemps encore et devraient durer 28 mois.

Trajets trop longs

Les députés ont salué le renforcement d'une offre de formation bienvenue, vu les besoins dans ce domaine. Mais des élus ont critiqué le choix d'un site décentré, même si des efforts seront apportés pour améliorer la desserte en transports publics. Pour des élèves du Chablais ou du Pays d'Enhaut, le déplacement pourrait prendre plus de 2,5 heures, ce qui risque d'être dissuasif.

Des députés, emmenés par Sergei Aschwanden (PLR), ont essayé d'introduire une garantie de 12 millions de francs pour la construction d'une salle de sport. Ils ont rappelé que les apprentis manquent cruellement d'heures de sport dans le canton. Leur amendement a été rejeté par 73 voix contre 53 et 5 abstentions.

Pour le conseiller d'Etat Frédéric Borloz, cet amendement est "inutile", car les partenaires se sont engagés à construire une salle de sport. Il a affirmé qu'il ne restait "pas sourd" aux préoccupations concernant les temps de parcours. Au cas par cas, un élève pourrait être autorisé à se former dans un canton voisin, si le lieu de formation est moins éloigné. "La porte est ouverte".

ats/kkub

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