Révélée lundi par Le Temps, l'information a été confirmée par Nicole Vassalli, responsable du secteur industrie chez Unia Vaud. Ce report était l'une des revendications des employés de la verrerie, qui demandent que les licenciements soient gelés jusqu'à la fin des négociations et la signature du plan social.
La direction a accepté ce compromis lors d'une rencontre lundi matin avec les représentants du personnel et les syndicats. De leur côté, les employés, en grève depuis vendredi, ont accepté de reprendre le travail sur deux des quatre lignes de production. Aucune bouteille ne sort toutefois encore de l'entreprise, a précisé Nicole Vassalli.
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D'autres revendications
La syndicaliste a ajouté que la reprise complète du travail dépendra de la position de la direction sur les deux autres revendications du personnel: l'entame de "vraies négociations" au sujet du plan social et le maintien d'emplois industriels à St-Prex en cas de reprise par une autre entreprise. Une nouvelle rencontre avec la direction est prévue lundi à 14h00.
Confirmée mi-mai, la fermeture de l'usine de St-Prex doit entraîner la suppression d'environ 180 postes. La semaine dernière, la direction a indiqué que la moitié des contrats de travail seront résiliés jusqu'au 31 août. Les autres postes seront supprimés progressivement jusqu'en 2026.
ats/ther
Comment les vignerons sont-ils impactés par la grève?
Interrogée lundi dans Forum, Catherine Cruchon-Griggs, oenologue au domaine Henri Cruchon, au dessus de Morges (VD), confie que l'annonce de la fermeture de la verrerie Vetropack a été un gros choc. L'entreprise fournissait en effet 95% des contenants du domaine. "Vetropack a toujours été un partenaire très précieux", souligne-t-elle.
Catherine Cruchon-Griggs souligne toutefois que cette décision n'aura, pour l'heure, pas d'impact direct sur son quotidien étant donné qu'elle ne se trouve pas actuellement en phase de mise en bouteille.
L'oenologue rappelle en outre que la verrerie ne va pas complètement arrêter ses activités, une grande partie du verre en Suisse étant déjà importé de l'étranger. "Cela ne va pas changer entièrement le paysage viticole suisse. On va rester avec Vetropack, sachant que son siège reste en Suisse. Notre bouteille sera toutefois produite dans un pays limitrophe."