Au Venoge Festival, les organisateurs se veulent rassurants, faute de preuve sur la soumission chimique, à savoir l'administration de substance à des fins délictuelles. Le dossier est actuellement entre les mains de la police.
"Aujourd'hui, à ma connaissance, il n’y a pas eu de soumission chimique. Ce sont les autorités qui nous transmettent ce message relativement positif. On a des suspicions, mais on n'a pas de cas avérés. C'est relativement rassurant bien que pour les victimes, je comprends que c'est un peu angoissant", explique Vincent Ferrier, responsable de la sécurité au Venoge Festival, dans le 19h30 de la RTS.
Deux victimes potentielles
Les premiers signalements ont été rapportés par le quotidien Blick. Ils remontent à mercredi après un concert du rappeur SDM. Selon le média, deux jeunes filles ont dit avoir été victimes de piqûre au GHB dans une vidéo publiée sur TikTok. L'une d'elle expliquait avoir eu les jambes et les mains qui tremblaient, la tête qui tournait et des nausées.
La police cantonale vaudoise a confirmé à la RTS le signalement de l'une d'entre elles et annonce en avoir reçu d'autres depuis. "On a eu deux cas mercredi et jeudi au Venoge Festival. Plus un troisième cette nuit, de vendredi à samedi. Et on a aussi un autre cas à Cudrefin, au Rock the Lake festival", rapporte Arnold Poot, porte-parole de la police cantonale vaudoise.
Dans ces situations, les victimes sont d’abord prises en charge sur place, puis conduite à l’hôpital, où des examens complémentaires sont réalisés. Aucun autre détail les concernant n’a été révélé à ce stade.
Sujet TV: Claude-Olivier Volluz
Adaptation web: Raphaël Dubois