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Deuxième alerte à la bombe en deux jours dans un collège d'Yverdon, pas d'objet suspect trouvé

L'établissement secondaire Léon-Michaud à Yverdon-les-Bains, en juin 2020. [KEYSTONE - LAURENT GILLIERON]
Pour la deuxième fois en deux jours, une alerte à la bombe provoque l’évacuation d’un collège à Yverdon / Le 12h30 / 1 min. / mardi à 12:35
Les journées se suivent et se ressemblent pour les élèves du collège Léon-Michaud à Yverdon. Mardi matin, l’établissement secondaire a de nouveau été évacué en raison d’une alerte à la bombe, la deuxième en deux jours. Au terme des investigations policières, aucun objet suspect n'a été trouvé, tout comme la veille.

Juste avant 8h30, un mail menaçant a été reçu par le secrétariat de l’établissement scolaire, sous la forme d’une alerte à la bombe. L'établissement a aussitôt prévenu les forces de l'ordre.

Par mesure de précaution, les 700 élèves de 9e à 11e années et les enseignants ont été évacués, puis rassemblés dans la salle de gymnastique, avant d’être renvoyés chez eux.

Les opérations de fouille ont mobilisé les spécialistes du déminage et la brigade canine. Mais les agents de la police cantonale n'ont rien trouvé pendant leurs recherches. Les forces de l'ordre ont levé le dispositif en milieu d'après-midi. Les élèves reprendront les cours mercredi.

Aussi en juin

Le scénario est exactement identique que celui de la veille. Lundi, une alerte à la bombe reçue par l’établissement Léon-Michaud avait déjà provoqué l’évacuation des élèves. Ce collège avait également été évacué le 5 juin dernier pour des raisons similaires.

Jusqu’à présent, l’enquête n’a pas encore permis de retrouver les responsables de ces fausses alertes. La police qualifie ces actes de graves et avertit que ses auteurs feront face à de lourdes conséquences.

Si des élèves sont impliqués, ils pourraient être exclus définitivement des établissements scolaires. Sur le plan pénal, les peines peuvent aller jusqu’à trois ans de prison, une lourde amende ou encore le paiement des frais d’intervention de la police, pouvant atteindre 10'000 francs.

Des antécédents de fausses alertes

En 2021, dix-neuf fausses alertes à la bombe avaient visé des établissements scolaires vaudois. La police avait interpellé plusieurs suspects, dont un apprenti qui a été condamné à 8 mois de prison avec sursis.

Aujourd’hui, la police et le Département vaudois de la formation condamnent fermement ce type d’agissements et promettent de tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs.

Sujet radio: Robin Baudraz

Adaptation web: Miroslav Mares et Antoine Michel

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