Dans une interview accordée samedi à 24 heures, Florence Germond explique qu'elle a besoin de "renouveau". Alors qu'elle aura 50 ans en 2026, elle parle d'un âge qui lui ouvre "la porte à une troisième vie professionnelle", après avoir travaillé 10 ans comme fonctionnaire à l'Etat de Vaud puis 15 ans à la Municipalité de Lausanne.
Reconversion
Son domaine de reconversion n'est pas encore connu. "Ce qui est le plus important pour moi, c'est de m'engager pour la collectivité publique. Dans une ONG, à la Confédération, dans un autre canton... tout est possible, pourvu que ce soit en lien avec le fonctionnement de notre société", relève-t-elle.
Même si elle souhaite tourner la page de la politique, elle n'exclut pas un retour dans quelques années: "Il ne faut jamais dire jamais en politique", assure-t-elle.
Outre une envie de nouvelle carrière, Florence Germond ajoute qu'elle désire consacrer davantage de temps pour sa famille, ses amis et elle-même. "J'ai besoin de donner un petit peu plus de temps à cette partie-là de ma vie", souligne-t-elle.
Deuxième départ annoncé
Alors que les prochaines élections communales vaudoises sont programmées en mars 2026, Florence Germond explique qu'elle a voulu faire son annonce assez tôt. "Il est important d'ouvrir le jeu suffisamment à l'avance pour que des personnes puissent se projeter et préparer au mieux leur candidature", affirme-t-elle.
Avant elle, son collègue popiste David Payot avait déjà annoncé l'an dernier qu'il ne se représenterait pas en 2026 à la Municipalité. De quoi, peut-être, rebattre les cartes au sein de l'exécutif lausannois, largement dominé par la gauche depuis plusieurs années (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR).
ats/juma