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Kevin Grangier va quitter la présidence de l'UDC Vaud

Kevin Grangier, à droite, avec le conseiller national vaudois Michaël Buffat. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
L'UDC vaudoise élira le 3 octobre prochain son prochain président après le départ de Kevin Grangier / La Matinale / 1 min. / le 13 juin 2024
Kevin Grangier va quitter la présidence de l'UDC vaudoise, après avoir passé cinq ans à ce poste. Sa succession sera décidée lors du congrès du 3 octobre prochain.

"C'est le bon moment, tout simplement. Il faut remettre la présidence d'un parti politique quand les choses vont bien et que les succès électoraux sont là", explique Kevin Grangier à la RTS mercredi.

"Nous sortons d'une année électorale 2023 qui a amené un siège supplémentaire à l'UDC vaudoise au Conseil national. Une nouvelle équipe s'est mise en place en début d'année. C'est donc le moment d'aller au bout du raisonnement et de proposer la présidence à une nouvelle personne", souligne-t-il.

Son mandat courrait en principe jusqu'en 2027, alors que trois échéances électorales (communales, cantonales et fédérales) se succéderont entre 2026 et 2027.

De nouveaux visages

"Le bon moment, c'est aussi quand il y a de la relève", ajoute-t-il, relevant que de nouveaux visages sont apparus au Grand Conseil et au Conseil national après les élections cantonales de 2022 et fédérales de 2023.

"Je souhaite qu'ils se mettent à disposition du parti. Je suis convaincu que l'un d'entre eux sera président de l'UDC Vaud après le congrès le 3 octobre prochain", dit-il.

A disposition du parti

"Cinq ans, c'est le plus long bail d'un président de l'UDC vaudoise depuis plus de 30 ans", a-t-il également soulevé à l'annonce de sa démission. Il quittera aussi la direction de l'UDC Suisse, un poste lié à sa présidence vaudoise. Mais il reste à la disposition du parti, s'il peut "jouer un rôle, d'une manière ou d'une autre, plutôt derrière la caméra que devant".

A 39 ans, Kevin Grangier va continuer à oeuvrer pour son agence de communication politique. Sera-t-il candidat aux prochaines échéances électorales? "Ce n'est pas une ambition", répond-il même s'il ne l'exclut pas.

Dans un communiqué, la secrétaire générale du parti Floriane Gonet salue "l'excellent travail fourni durant ces cinq dernières années", notamment à l'occasion des élections fédérales 2023. Elle parle d'une "décision mûrement réfléchie et justifiée".

Concernant sa succession, le délai pour les candidatures devrait être fixé à la fin du mois d'août, avant que le congrès du parti ne tranche en octobre.

ats/jfe

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