La Cantonale est organisée tous les cinq ans, à chaque fois dans un lieu différent. Au programme: des tournois sportifs, des événements culturels ou des soirées festives. Cet été, 120'000 personnes sont attendues à Givrins, où le village éphémère des Jeunesses vaudoises prend déjà forme.
Tonnelle, caveau sur deux étages, karaoké, bars... Les constructions en bois sont presque toutes sorties de terre au milieu des champs. Au total, près de dix bâtiments provisoires sont construits sur le site par les organisateurs, tous bénévoles. Les bâtisses ont été validées par des ingénieurs.
Un gigantisme assumé
Depuis une dizaine d'années, les places de fête de girons et de cantonales sont de plus en plus grandes. Ce gigantisme est assumé par le président du comité d'organisation de Givrins Grégory Domenig, qui confirme une augmentation de l'intérêt du public. "On ne pourrait pas faire une plus petite place de fête, car le public serait trop serré", justifie le président, interrogé lundi dans La Matinale.
Y a-t-il un risque de se faire déborder? "Le risque est toujours présent", admet Grégory Domenig. Il tient à rassurer: "On se prépare bien et on regarde ce qu'il s'est passé lors des dernières éditions et ce qu'il se passe actuellement dans d'autres festivals et d'autres girons".
Discussion au sein de la FVJC
La grandeur de la place des fêtes est un sujet en discussion au sein de la Fédération vaudoise des jeunesses campagnardes, explique sa présidente Lucie Theurillat dans la Matinale. "Le cahier des charges est assez clair au niveau de l'organisation sportive et des surfaces minimum. Mais après, (les organisateurs de la Cantonale) font ce qu'ils veulent", précise Lucie Theurillat. "(La FVJC) n'est pas là pour leur mettre des bâtons dans les roues, bien au contraire. On est là pour les encourager".
La grand-messe des Jeunesses vaudoises sera la troisième plus grande manifestation du canton cette année, derrière Paléo et le Montreux Jazz. Son budget est estimé à 3,5 millions de francs.
Sujet radio: Robin Baudraz
Adaptation web: Julie Liardet