La convention de fusion devait absolument être adoptée par les conseils communaux des deux communes simultanément et sans amendement. Un refus par l'un des organes délibérants aurait mis formellement fin au processus de fusion avec effet immédiat. Cela n'a pas été le cas. La convention a été largement acceptée, ont indiqué mercredi les deux Municipalités dans un communiqué.
Le corps électoral des deux communes sera ainsi appelé à se prononcer dans le cadre d'un référendum obligatoire, dont la date est fixée au 22 septembre 2024, ont-elles annoncé dans la foulée. Si les populations respectives acceptent la convention de fusion dans les urnes, la mise en œuvre de celle-ci aura lieu d'ici au changement de législature, en juillet 2026.
Etude d'une convention de fusion plébiscitée en 2018
L'étude d'une convention de fusion avait été plébiscitée en 2018 par les citoyens veytausiens, à la suite d'une initiative populaire. Soutenues par leurs législatifs et accompagnées de leurs administrations et de mandataires externes, les deux Municipalités ont ensuite travaillé ensemble à l'élaboration d'une convention de fusion "aussi équilibrée et respectueuse que possible des deux communes, de leur population et de leurs autorités".
La convention, "cohérente et pragmatique, contient des éléments symboliques forts, notamment de nouvelles armoiries, sans pour autant remettre en question ce qui fonctionne bien, tels que les nombreux partenariats déjà existants, à la fois entre les deux communes et, au-delà, entre les communes du district et/ou de la région", soulignent encore les deux Municipalités.
ats/fgn