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Guerre entre pro- et anti-voitures autour du projet de future esplanade de la gare de Lausanne

Des dizaines d'oppositions contre le projet de la municipalité de Lausanne de modifier la place de la gare (photo d'illustration). [KEYSTONE - Jean-Christophe Bott]
Une dizaine d'oppositions contre le projet de la nouvelle esplanade de la gare de Lausanne / Le 12h30 / 1 min. / vendredi à 12:41
Trop de place accordée aux voitures, ou pas assez: la mise à l'enquête de la future esplanade de la gare de Lausanne et ses rues adjacentes s'est terminée jeudi avec une dizaine d'oppositions. La réalisation du projet est prévue pour 2036 au plus tôt, avec un début des travaux fin 2026.

Piétons, voyageuses, cyclistes, automobilistes: la future place de la gare doit répondre aux besoins d'une multitude d'acteurs et ceux qui représentent la mobilité douce ne sont pas satisfaits.

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Piétons et trafic

La section vaudoise de l'Association Transport et Environnement souhaite un accès réservé uniquement aux piétons. "On demande que le trafic de transit s'arrête pour les voitures, sauf pour les personnes à mobilité réduite et les taxis. Et qu'il n'y ait que les bus qui passent sur la place de la Gare", indique le secrétaire de l'association Romain Pilloud.

La zone 30 prévue dans le projet est également un point auquel il s'oppose. "Les piétons ne sont pas prioritaires dans une zone 30 [à la différence des zones de rencontre limitées à 20 km/h, ndlr], ce qui risque de poser des problèmes de sécurité et de dangerosité", prévient-il dans le 12h30 vendredi.

La question du trafic préoccupe aussi l'association d'habitants Peri-Rasude. Ses membres craignent au contraire un manque de places de parc, mais aussi une circulation trop limitée, avec comme conséquence des rues annexes bouchonnées et l'impossibilité d'atteindre rapidement la gare.

Sa présidente Sylvia Egger est inquiète pour les futurs voyageurs. "Il faudra compter une heure de plus pour pouvoir prendre le train si on habite à Lutry", déplore-t-elle.

A noter que le nombre d'oppositions peut encore augmenter, puisque c'est le cachet de la poste qui fait foi. Des courriers peuvent avoir été envoyés jeudi et ne pas encore avoir été acheminés.

Camille Besse / juma

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