Le secteur viticole doit chercher à "diminuer ses effets climatiques", selon le futur directeur de Changins
La viticulture est "faite de plusieurs métiers", indique Marc Schmid au micro de la RTS. "On parle d'un métier de paysan, de mise en production, de distribution et de vente."
Le futur directeur de l'école de Changins précise que "plusieurs choses sont en jeu dans ces corps de métiers", à savoir notamment "la régulation, les besoins des consommateurs et les enjeux macroéconomiques".
Il faut s'adapter aux révolutions technologiques et aux enjeux climatiques dans les pratiques de production
Nouvelles technologies et enjeux climatiques
Ces métiers évoluent avec le temps, note l'invité de La Matinale. Il cite les "révolutions technologiques qui aident la production, la logistique et la vente" et les "enjeux climatiques" pour lesquels la viticulture est "plus au front". Il est donc nécessaire de "s'adapter dans les pratiques de production", précise Marc Schmid, qui donne l'exemple de la popularisation de "nouveaux cépages" et la "réutilisation de certains déchets de la vigne".
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"On doit aussi chercher des moyens pour diminuer les effets au niveau climatique dans la production et le transport des vins", poursuit-il.
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Comment rendre la formation attractive?
A l'image de certaines formations vertes, le secteur viticole a une "certaine difficulté à attirer" des apprentis, indique Marc Schmid. Pourtant, il est nécessaire d'en former davantage pour continuer à proposer du vin suisse. C'est là tout l'enjeu de la future nouvelle direction.
On doit se demander "comment rendre cette formation attractive pour les nouvelles générations? Mais ce n'est pas nouveau", avance-t-il. Pour cela, "il faut la rendre plus visible, tout comme le métier de base. Il faut aussi bien sûr adapter le contenu de la formation aux enjeux climatiques et aux outils digitaux. Donc, on peut amener la durabilité dans la formation de base ou professionnelle.
Selon des "conclusions rapides" de Marc Schmid, la réticence des métiers liés au vin pourrait provenir de leur "difficulté", même s'il ne pense pas qu'ils soient "plus durs que d'autres". Mais il accuse surtout la "visibilité de la formation" et la "pertinence du contenu face aux enjeux".
Propos recueillis par Aleksandra Planinic
Article web: Julie Marty
Comment se porte le marché viticole en Suisse?
Si la consommation d'alcool a baissé en général, "la part de marché du vin suisse a augmenté l'année passée, passant autour des 38,6%", assure Marc Schmid, qui énumère plusieurs pistes pour continuer dans cette lancée.
C'est un résultat "réjouissant", dit-il. "Je pense que le nouveau bio, c'est consommer local (...) L'avenir pour les vins suisses est brillant parce que la qualité a augmenté", conclut-il.
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