Selon le mouvement Grondements des terres, à l'origine de l'occupation, une trentaine d'activistes étaient encore présents au moment du départ. Plusieurs habitants de la région leur ont prêté main-forte pour évacuer le campement alors que l'orage sévissait mardi soir.
Les militantes et les militants disent être "toujours dans la région" et réfléchir à la suite de leur mobilisation pour continuer de s'opposer au projet de gravière à Ballens ou pour d'autres actions. "Nous recevons beaucoup de propositions", affirment-ils, sans donner davantage de détails.
Alliance avec la population locale
Au terme de leur occupation à Ballens, ils dénoncent l'attitude des autorités, "fermées à la discussion", ainsi que la "pression policière". En revanche, les activistes saluent "le magnifique et important soutien" des habitants de la région et la naissance "d'une alliance avec la population locale". Ils rappellent notamment qu'une vingtaine de personnes ont fondé l'association "Pour la Sauvegarde des Bois de Ballens et environs."
Démarrée le 15 juin, l'occupation visait à dénoncer "l'hégémonie du béton dans la construction" et critiquer les "velléités extractivistes et écocidaires" des grands cimentiers dans le Bois de Ballens, où une importante gravière est projetée.
Cette nouvelle occupation dans le canton de Vaud se voulait dans l'héritage de la ZAD de la colline du Mormont (2020-2021) et de l'occupation, l'an dernier, de la forêt du Moulin d'Amour à Vufflens-la-Ville.
ats/jop