La plupart des signatures viennent de l'UNIL, selon les deux organisations à l'initiative de la pétition, soit l'Association du corps intermédiaire et des doctorants de l'Université de Lausanne (ACIDUL) et le Syndicat des services publics (SSP).
Leur texte demande de meilleures conditions de travail et de salaire pour les doctorants, en particulier une réduction des inégalités entre les assistants diplômés et les doctorants financés par des fonds externes.
Inégalités de traitement
En effet, d'un côté, les assistants diplômés engagés par l'UNIL sont mieux payés, mais consacrent moins de temps à leur thèse. De l'autre côté, les doctorants du Fonds national suisse (FNS), au bénéfice d'une bourse de la Confédération, gagnent moins, mais disposent de plus de temps pour mener leur recherche. Et ces inégalités provoquent un certain malaise parmi les chercheurs.
Les signataires demandent deux augmentations. Selon eux, la direction de l'UNIL doit revoir à la hausse le pourcentage minimum du temps de travail dédié à la thèse et le montant de l'indemnité versée aux doctorants FNS. Un dispositif qui doit justement "lisser" les différences salariales, mais qui n'a pas été indexé depuis sa création en 2008.
Des discussions ont déjà eu lieu avec la direction. Selon elle, la balle est en vérité dans le camp des facultés et du Fonds national suisse.
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ats/juma