La manifestation a débuté vers 15h sur la place de la Riponne au son d'un "Viva, viva Palestina" scandé par une militante et repris par quelque 800 participants, selon un décompte de l'ATS. Des étudiants ou étudiantes de l'Université de Lausanne, de l'EPFL puis d'autres universités ou hautes écoles suisses (Genève, Neuchâtel, Fribourg, Berne, Zurich et Bâle) ont pris tour à tour la parole, avant et après le cortège.
Des halls occupés des universités aux rues lausannoises, leurs revendications n'ont pas changé: ils exigent toujours un "arrêt immédiat de toutes les collaborations académiques en cours" entre les institutions suisses et israéliennes. Les étudiants ont également dénoncé les pressions et intimidations de leurs rectorats respectifs.
A Lausanne faute d'autorisation de Berne
Munis de drapeaux palestiniens, drapés de keffieh, les manifestants - 3000 selon les organisateurs, 700 selon la police - ont ensuite défilé au centre-ville. "Palestinians lives matter", "En Palestine, c'est l'humanité qu'on assassine", "Israël criminel, les unis complices", pouvait-on lire sur des pancartes.
La manifestation s'est déroulée "dans le calme et dans une atmosphère bon enfant", selon un porte-parole de la police de Lausanne. Nationale, elle aurait dû se dérouler à Berne, mais la coordination estudiantine pour la Palestine a indiqué ne pas avoir reçu d'autorisation dans la capitale. Elle s'est alors tournée vers Lausanne, où le rassemblement a été autorisé.
Mouvement initié mi-avril
Parti mi-avril des campus américains, le mouvement estudiantin contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza est arrivé en Suisse le 2 mai avec une première occupation à l'Université de Lausanne. Il s'est ensuite propagé dans le pays, dans les universités de Genève, Fribourg, Neuchâtel, Berne et Bâle, ainsi que dans plusieurs autres hautes écoles.
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Ces occupations, désormais presque toutes achevées, ont suscité des tensions et, par endroits, la police a dû intervenir pour déloger les étudiants.
ats/vic