La police vaudoise utilise ses tasers surtout à des fins dissuasives, selon un premier bilan
Les premiers chiffres de la police cantonale vaudoise révèlent une utilisation du taser majoritairement à des fins dissuasives à quelques reprises. Face à des individus armés d'objets tranchants ou présentant des comportements dangereux, le simple fait de sortir l'appareil de son étui a suffi à calmer les tensions, sans nécessiter de tir.
Une seule intervention a exigé l'usage du taser: un individu armé d'un couteau a été neutralisé grâce au dispositif. Aucun blessé n'a été à déplorer et l'homme a été conduit à l'hôpital pour un contrôle.
L'utilisation pour la police des transports à l'étude
Le taser agit en envoyant un signal électrique qui provoque une contraction temporaire des muscles, neutralisant ainsi la personne visée sans blessures graves. Selon la police, le nouveau modèle utilisé dans le cadre de ce projet pilote offre une précision accrue et une efficacité améliorée.
L'utilisation du taser pourrait bientôt s'étendre à d'autres forces de police en Suisse. Le Conseil fédéral prévoit une modification d'ordonnance pour permettre à la police des transports de s'équiper également de ce dispositif. Toutefois, les conditions exactes de son usage restent à définir, tout comme les circonstances dans lesquelles il pourra être déployé.
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Robin Baudraz/vajo