La police vaudoise utilise ses tasers surtout à des fins dissuasives, selon un premier bilan

Bilan intermédiaire de l'utilisation du taser par la police vaudoise. [KEYSTONE - HELMUT FRICKE]
Une quarantaine de policiers vaudois ont été formés à l'utilisation du taser / La Matinale / 1 min. / le 27 décembre 2024
Depuis le 1er juin, un projet pilote a permis à quarante gendarmes vaudois de se former à l'utilisation du taser, un dispositif jusqu'ici réservé aux unités d'intervention spécialisées. La RTS a obtenu un premier aperçu des résultats, avant un rapport final attendu au printemps prochain.

Les premiers chiffres de la police cantonale vaudoise révèlent une utilisation du taser majoritairement à des fins dissuasives à quelques reprises. Face à des individus armés d'objets tranchants ou présentant des comportements dangereux, le simple fait de sortir l'appareil de son étui a suffi à calmer les tensions, sans nécessiter de tir.

Une seule intervention a exigé l'usage du taser: un individu armé d'un couteau a été neutralisé grâce au dispositif. Aucun blessé n'a été à déplorer et l'homme a été conduit à l'hôpital pour un contrôle.

L'utilisation pour la police des transports à l'étude

Le taser agit en envoyant un signal électrique qui provoque une contraction temporaire des muscles, neutralisant ainsi la personne visée sans blessures graves. Selon la police, le nouveau modèle utilisé dans le cadre de ce projet pilote offre une précision accrue et une efficacité améliorée.

L'utilisation du taser pourrait bientôt s'étendre à d'autres forces de police en Suisse. Le Conseil fédéral prévoit une modification d'ordonnance pour permettre à la police des transports de s'équiper également de ce dispositif. Toutefois, les conditions exactes de son usage restent à définir, tout comme les circonstances dans lesquelles il pourra être déployé.

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Robin Baudraz/vajo

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