Le cas constaté a été mis en évidence le 28 août chez un bovin du canton de Vaud, précise jeudi l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV).
La maladie de la langue bleue se transmet par piqûres de cératopogonidés (petits moustiques). L’infection due au virus de sérotype 8 (BTV-8) entraîne des symptômes tels que fièvre, inflammation des muqueuses, avortements et enflures au niveau de la tête, en particulier chez les moutons et les bovins.
La maladie de la langue bleue fait partie des épizooties à combattre, elle est donc soumise à l’annonce obligatoire. L’agent pathogène concerné ne présentant pas de danger pour l’être humain, la viande et les produits laitiers peuvent être consommés sans crainte, selon l'OSAV.
Premier cas en Suisse en 2007
Depuis les années 2000, la maladie se propage en Europe. Elle a atteint la Suisse pour la première fois en 2007. Le cas annoncé dans le canton de Vaud est le premier depuis 2020.
Une zone de protection pour cause de maladie de la langue bleue sera à nouveau délimitée pour la Suisse. Les déplacements d’animaux restent possibles sans restriction dans le pays. Par contre, l’exportation à destination de pays exempts de cas de la maladie n'est possible qu'à certaines conditions.
Au vu de la situation épizootique actuelle en Europe, et surtout en Allemagne et en France, le risque que la maladie de la langue bleue de sérotype 3 (BTV-3) s’introduise en Suisse est très élevé, écrit aussi l'OSAV.
En Suisse, il existe un vaccin autorisé contre le BTV-8. Chaque détenteur peut décider librement de vacciner ou non ses animaux.
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ats/hkr