L'établissement secondaire a reçu lundi matin un message électronique menaçant, mentionnant une alerte à la bombe. Il a prévenu les forces de l'ordre et le collègue a été évacué vers 10h15 par mesure de précaution, a communiqué David Guisolan, porte-parole de la police cantonale, revenant sur une information de 24 heures.
Les 800 élèves ont également été libérés pour l'après-midi, les fouilles étant alors encore en cours dans cet établissement de grande taille. Au terme des contrôles, rien de dangereux ni de suspect n'a été découvert. Une enquête a été ouverte.
En juin déjà
Les élèves qui le souhaitent pourront bénéficier mardi d'un soutien psychologique. Pour mémoire, le même collège avait déjà dû être évacué suite à des menaces le 5 juin dernier. Une enquête avait également été ouverte. L'auteur n'a pas été retrouvé, a précisé David Guisolan.
Et de souligner que les responsables de ces fausses alertes ne se rendent pas compte des conséquences de leurs actes. Ils risquent des sanctions pénales jusqu'à trois ans de prison, une grosse amende, l'inscription dans le casier judiciaire, des frais d'intervention de la police à hauteur de 10'000 francs, ainsi que l'exclusion de l'école.
ats/kkub