Une pétition déposée au Grand Conseil vaudois pour sauver l'usine Vetropack de Saint-Prex
Les 5000 signatures récoltées ont été remises au Grand Conseil accompagnées, symboliquement, d'une bouteille. "C’est un pot vaudois fabriqué dans notre verrerie, qu’on aimerait maintenir ouverte", explique Joaquim Teixeira, employé de Vetropack, dans le 12h45 de la RTS.
Rassemblés devant le siège du Grand Conseil, à Lausanne, les employés et dirigeants de Vetropack, soutenus par les syndicats Unia et Syna, ont rappelé que la fermeture du site vaudois entraînerait la suppression de 180 emplois.
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Mobilisation politique
De gauche à droite, le monde politique se mobilise pour sauver l'usine historique de Saint-Prex. Deux objets parlementaires ont été déposés à Berne, ainsi qu’une résolution au Grand Conseil vaudois, déposée par le député PLR Nicolas Suter et ses collègues de district. "Cette verrerie est iconique. Elle est au centre de notre district et fait partie du tissu industriel de notre région", indique-t-il.
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Les pétitionnaires soulignent en effet les enjeux économiques et environnementaux liés au maintien d'une filière de recyclage et de production de verre en Suisse. "C’est un secteur qui est aussi d’intérêt public", affirme Nicole Vassalli, secrétaire syndicale d'Unia. "Nous demandons que la Confédération et le Grand Conseil vaudois prennent des risques pour sauver les emplois, mais aussi cette dernière verrerie."
La conseillère d’Etat vaudoise Isabelle Moret s'est par ailleurs entretenue mardi avec les dirigeants et les employés de Vetropack. La cheffe du Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine appelle à ce que "toutes les forces du canton se rallient pour sauver Vetropack et ces emplois". La procédure de consultation court jusqu’à la fin du mois.
Léandre Duggan/edel