En raison de son ancienneté, la cuve de fusion aurait dû être remplacée prochainement. "De plus, pendant la grève qui a touché l'usine au mois de mai, les installations de refroidissement ont souffert d’une surcharge temporaire", argue Vetropack dans un communiqué.
L'entreprise avait alors demandé une expertise des installations et de la cuve de fusion afin de continuer à garantir un fonctionnement sécurisé. "Les experts externes sont arrivés à la conclusion qu'une poursuite de l'exploitation est théoriquement possible. Mais il faudrait qu'elle se déroule de manière continue et sans perturbation, et qu'elle soit accompagnée de mesures de contrôle accrues concernant l'état de la cuve", explique Johann Reiter, le patron du groupe.
Plus assez de personnel qualifié
Comme Vetropack est actuellement confronté à "un nombre inhabituellement élevé d'arrêts maladie", l'usine ne dispose plus de suffisamment de personnel qualifié pour assurer la fabrication du verre. "Raison pour laquelle nous devons arrêter la production plus tôt que prévu", poursuit le communiqué. L'entreprise a informé les représentants des employés et les collaborateurs dans la journée.
La direction dit rester optimiste quant aux livraisons de ses clients prévues durant la phase de transition de la production vers d'autres usines du groupe.
Confirmée mi-mai, la fermeture de l'usine de St-Prex entraîne la suppression d'environ 180 postes. Le personnel, soutenu par les syndicats, avait entamé une grève fin mai pour exiger notamment le lancement de négociations sur le plan social. Après sept jours de grève, ces négociations avaient démarré pour aboutir, samedi dernier, à un accord sur le plan social.
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ats/hkr/vic