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Les élus vaudois prêts à améliorer le système d'exonérations fiscales

Le conseiller d'Etat vaudois en charge des Finances, Pascal Broulis, lors d'une explication de la politique d'exonérations fiscales. [KEYSTONE - Laurent Gillieron]
Le conseiller d'Etat vaudois en charge des Finances, Pascal Broulis, lors d'une explication de la politique d'exonérations fiscales. - [KEYSTONE - Laurent Gillieron]
L'ensemble des groupes politiques au Grand Conseil vaudois se sont accordés mardi sur la nécessité d'améliorer rapidement la transparence des allègements fiscaux.

Les députés du Grand Conseil vaudois ont longuement discuté mardi du rapport des commissions de gestions et des finances publié vendredi, relatif aux exonérations fiscales. Si tous les groupes politiques s'accordent sur la nécessité d'apporter des améliorations, chacun évalue à sa manière la gravité du problème.

Pour la droite, les recommandations formulées dans le rapport ne sont que "de simples réglages de la machine", selon les termes de Michaël Buffat, chef du groupe UDC. "Il faut améliorer au plus vite ce qui doit l'être et cesser ces polémiques stériles", a corroboré le libéral Guy-Philippe Bolay.

Exonérations "plus justes et plus transparentes"

A gauche, les orateurs ont pointé le manque de transparence des critères d'octroi des exonérations et les lacunes du suivi des bénéficiaires. Toutefois, contrairement à l'extrême-gauche, socialistes et écologistes ne sont pas contre les exonérations fiscales. "Mais elles doivent devenir plus justes et plus transparentes", a souligné le chef de groupe des Verts, Vassilis Venizelos.

"Le Conseil d'Etat suivra les recommandations formulées dans le rapport", a assuré le président du gouvernement Pascal Broulis. La promotion économique est un des outils qui ont permis au canton de rétablir sa situation financière, mais le gouvernement a depuis réorienté sa pratique, a indiqué le Grand Argentier. Le débat s'est achevé avant que des propositions concrètes n'aient pu être abordées; le dossier sera repris par le nouveau parlement après les vacances d'été.

ats/ptur

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