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Novartis inaugure sa nouvelle unité de recherche et développement à Prangins

En mars 2013, 780 personnes travailleront sur le site de Novartis à Prangins, près de Nyon.
En mars 2013, 780 personnes travailleront sur le site de Novartis à Prangins, près de Nyon.
Une nouvelle unité de recherche et développement a été inaugurée vendredi sur le site vaudois de Novartis en présence du conseiller d'Etat Philippe Leuba. Quelques mois après l'annonce d'un plan de relance, le groupe pharmaceutique révèle un dynamisme retrouvé.

Novartis a inauguré vendredi sa nouvelle unité de recherche et développement sur son site de Nyon-Prangins (VD), en présence du conseiller d'Etat vaudois Philippe Leuba. L'entreprise a également tiré un bilan prometteur de ses activités neuf mois après l'annonce de son plan de relance.

La rénovation complète de l'unité recherche et développement a nécessité plus de dix millions de francs. "Il s'agit du premier symbole tangible de la nouvelle dynamique de croissance du site de Nyon-Prangins", a déclaré devant la presse le président de Novartis Suisse Pascal Brenneisen.

40 millions de francs investis sur 5 ans

En plus de ce bâtiment, Novartis compte en effet investir dans les 5 ans au moins 40 millions de francs pour améliorer durablement la rentabilité du site, a rappelé Pascal Brenneisen. A ce jour, trois millions ont déjà été débloqués.

Avant la fin novembre, le comité exécutif de Novartis validera ces projets issus des groupes de travail et débloquera les moyens nécessaires. "C'est un acquis sur lequel nous ne reviendrons pas", a assuré le président de Novartis Suisse. Même si rien n'est jamais gagné, l'ensemble des paramètres sont encourageants, a-t-il poursuivi. "On peut être fier du chemin parcouru en quelques mois, grâce aux efforts exceptionnels du personnel et à une coopération efficace avec les responsables politiques à tous les niveaux".

Effectifs en hausse

Le chef de l'économie vaudoise Philippe Leuba s'est dit doublement satisfait. Une unité de recherche et développement, c'est synonyme d'innovation, s'est-il réjoui. En outre, le respect de la parole donnée se concrétise.

Eric Reinartz, responsable du site de Nyon, a abondé dans ce sens. "Neuf mois après l'annonce du plan d'action, la feuille de route est respectée", a-t-il déclaré. Tous les projets stoppés en début d'année ont été repris. Les effectifs ont progressé de quelque 5% depuis janvier. D'ici à mars 2013, le site aura passé de 680 à 780 personnes. Novartis a notamment recruté plusieurs anciens employés de Merck Serono.

ats/jgal

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Le site vaudois a le vent en poupe

Le volume de production est en hausse de 12 à 15%, sans compter la production d'usines tierces en train d'être rapatriée depuis d'autres pays d'Europe. Conséquence de ces transferts, le site est parvenu à produire 37 millions d'unités en plus, soit une augmentation d'environ 17%, a détaillé Eric Reinartz, responsable du site de Nyon.

A ce jour, l'usine produit quasiment 200 millions d'unités par année. Et le site génère de l'innovation en lançant de nouveaux produits ou formulations. Exemple très encourageant, le Voltaren Dolo forte Emulgel 2%, lancé en mai dernier, a pris la première place de son secteur en Suisse après un mois seulement.

Leader européen au niveau de la production d'OTC (produits d'automédication, des médicaments liquides, crèmes et sirops, notamment dans le domaine toux et refroidissements), le site de Nyon est le seul à gérer un produit de sa conception à sa commercialisation, a rappelé le directeur.

Si la croissance du secteur OTC demeure modeste en Europe occidentale, elle est très forte en Russie et en Amérique latine et devrait s'y poursuivre.

L'objectif des investissements prévus est aussi d'obtenir l'homologation du site de production par les autorités sanitaires américaines (FDA) afin de créer un nouveau débouché pour ces produits.