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Le projet "Rosebud" du nouveau Parlement vaudois est remanié

Le nouveau toit de tuiles du projet Rosebud. [VD]
Le nouveau toit de tuiles du projet Rosebud. - [VD]
Cible de nombreuses critiques, le toit en inox gris du projet du nouveau Parlement vaudois "Rosebud" serait remplacé par des tuiles en terre cuite, souhaite le Conseil d'Etat.

Le Conseil d'Etat vaudois remanie "Rosebud", son projet de Parlement cantonal: des tuiles en terre cuite pourraient remplacer le toit gris en inox étamé qui avait suscité de nombreuses critiques. Les modifications seront soumises au Grand Conseil.

Pascal Broulis, le chef du Département des finances et des constructions publiques, a présenté mardi l'évolution du projet. Il a rappelé que la nécessité de construire un parlement moderne n'était pas contestée, mais que le toit, imposant et irrégulier, était mal accepté dans le cadre historique de la Cité.

Volume réduit de 30%

Le projet remanié présente un toit de tuiles avec quatre pans symétriques et un volume réduit de 30%. Cela implique l'abandon du captage solaire passif qui exigeait un revêtement métallique. Le déplacement des locaux techniques, du toit au sous-sol, permettent de réduire la volumétrie du toit de près d'un tiers.

ats/vkiss

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Votation en suspens

Deux possibilités s'offrent aux députés: d'une part, abroger le crédit d'ouvrage de 15,57 millions de francs voté en juin. Ils le remplaceraient dans la foulée par un nouveau décret de 17 millions pour le projet modifié. Le vote prévu le 3 mars serait alors annulé, le texte attaqué n'existant plus. Pour que le projet soit soumis aux Vaudois, les mécontents devraient faire aboutir un nouveau référendum. Ce point pourrait prêter à contestation d'un point de vue juridique, a averti Pascal Broulis.

L'autre variante consiste à maintenir le crédit voté en juin et à voter un crédit additionnel de 1,4 million pour les surcoûts induits par les modifications. Le scrutin du 3 mars serait maintenu, la brochure détaillant les modifications du projet depuis l'aboutissement du référendum. "Cette solution est la plus démocratique et la plus solide juridiquement", estime M. Broulis.