Laurent Ségalat a accordé un entretien téléphonique à France 3 au cours duquel il nie être en fuite. Installé en France voisine, le généticien ne s'était pas présenté le jour de sa condamnation à 16 ans de prison devant la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois, évitant ainsi d'être arrêté sur le champ.
Verdicts totalement contradictoires
Le verdict contredisait totalement celui du Tribunal de la Côte, qui avait acquitté Laurent Ségalat au bénéfice du doute dans l'affaire du meurtre de sa belle-mère. Catherine Ségalat avait été retrouvée morte, baignant dans son sang, en janvier 2008 dans sa maison de Vaux-sur-Morges (VD).
Les avocats de Laurent Ségalat déposeront deux recours au Tribunal fédéral. Le premier, qui sera envoyé d'ici fin décembre, contestera la demande de placement en détention décrétée par le Tribunal cantonal vaudois. Le second portera sur le fond de l'affaire.
pym