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Les Navibus victimes de leur succès entre Lausanne et Thonon

La capacité des Navibus ne suffit plus pour le transport des frontaliers. [Salvatore Di Nolfi]
La capacité des Navibus ne suffit plus pour le transport des frontaliers entre Thonon et Lausanne. - [Salvatore Di Nolfi]
La CGN va remplacer ses Navibus par des bateaux de plus grande capacité entre Lausanne et Thonon pour faire face à la forte demande des pendulaires. Mais le temps de parcours sera nettement rallongé.

Pour répondre à la demande en forte augmentation sur la ligne lacustre Lausanne-Thonon, la compagnie générale de navigation sur le Léman (CGN) va mettre en place une nouvelle organisation dès le 14 avril. Les courses les plus fréquentées du matin et du soir seront désormais assurées par des bateaux de plus grande taille, mais naviguant plus lentement que les deux Navibus utilisés actuellement.

Moins vite, mais moins cher

Ce sont des unités de 700 places - le "Général-Guisan", l'"Henri-Dunant" ou le "Ville-de-Genève" - qui prendront le relais des Navibus. Mais les premiers naviguent moitié moins vite que les seconds - 25km/h contre 50km/h. En conséquence, les tarifs seront revus à la baisse. Le prix de l'abonnement mensuel sera diminué de 55 francs, passant de 350 à 295 francs, ont indiqué mardi le canton de Vaud et la CGN.

Lancée en décembre 2008, la ligne Lausanne-Thonon a déjà été renforcée quatre fois, la dernière en février 2012. Le nombre de pendulaires qui embarquent à Thonon entre 6h00 et 8h00 a augmenté de plus de 30% entre 2011 et 2012, dépassant les 600 passagers. Devant l'afflux, la CGN doit refuser du monde.

A plus long terme, la CGN envisage d'agrandir sa flotte de bateaux. Le développement du transport public lacustre sur le Léman fait l'objet d'une réflexion commune entre les différentes autorités suisses et françaises.

oang

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