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Un braqueur présumé du Beau-Rivage Palace à Lausanne arrêté

Le braquage du Beau-Rivage Palace avait eu lien en avril 2010. [Dominic Favre]
Arrestation de deux membres des "Pink Panthers" ayant sévi en Suisse / Le 12h30 / 2 min. / le 12 février 2013
Les polices de Lausanne et Schaffhouse annoncent conjointement mardi l'arrestation de deux membres présumés du gang de braqueurs serbes baptisé les "Pink Panthers". L'un d'eux est impliqué dans le hold-up du Beau-Rivage Palace à Lausanne en 2010.

La police de Lausanne et la police de Schaffhouse sont à l'origine de l'interpellation de deux membres présumés de l'organisation internationale des "Pink Panthers", des braqueurs qui ont à leur actif plus de 160 hold-up en Europe pour un butin estimé à quelque 250 millions de francs suisses. C'est le résultat d'une enquête menée avec la Police cantonale vaudoise et via une collaboration internationale.

Procès en terre vaudoise

L'un des deux suspects est impliqué dans le hold-up du Beau-Rivage Palace à Lausanne et dans un braquage à Schaffhouse en avril 2010. Interpellé au Monténégro, il a dores et déjà été extradé vers la Suisse et sera jugé dans le canton de Vaud. Le second, interpellé et incarcéré en Turquie, est en attente d'extradition. Il a participé au braquage de Schaffhouse. Le premier hold-up avait rapporté plus de 500'000 francs, celui de Schaffhouse 1,8 million de francs.

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Les origines des "Pink Panthers"

Organisation criminelle internationale de braqueurs serbes, les "Pink Panthers" sont issus tant de Serbie que du Monténégro. Ils se sont spécialisés dans les braquages de bijouteries de luxe. Leur surnom leur a été attribué par Scotland Yard en 2003.

Les policiers britanniques avaient alors découvert une bague en diamant bleu dissimulée dans un pot de crème de beauté appartenant à l'un des membres, comme dans la comédie policière "La Panthère rose".

Finis les "gentlemen-braqueurs"

Les "Pink Panthers" ont bénéficié à leurs débuts de l'image de "gentlemen-braqueurs", très aguerris dans la préparation et l'exécution de leurs forfaits, sans jamais utiliser la violence.

Aujourd'hui, l'ancienne génération a fait place à des jeunes, explique Stéphane Volper, adjoint du chef de la brigade criminelle lausannoise et membre d'un groupe spécialisé créé par Interpol il y a six ans. Il souligne "leur manque d'expérience avéré lors de la commission des délits". A chaque fois, ils font usage de violence.