Modifié

L'entreprise Nestlé supprime 22 postes sur les hauts de Lausanne

Une nouvelle unité de développement clinique avait été inaugurée l'an passé à Vers-chez-les-Blanc, près de Lausanne. [Jean-Christophe Bott]
Une nouvelle unité de développement clinique avait été inaugurée l'an passé à Vers-chez-les-Blanc, près de Lausanne. - [Jean-Christophe Bott]
Nestlé a annoncé mercredi que 22 postes allaient être supprimés au centre de recherche situé à Vers-chez-les-Blanc, au-dessus de Lausanne. Des "ajustements" organisationnels, selon le groupe.

Vingt-deux postes de travail sont biffés au centre de recherche Nestlé de Vers-chez-les-Blanc, dans le canton de Vaud, a fait savoir mercredi le service de presse du groupe basé à Vevey.

La moitié des personnes touchées pourront prendre une retraite anticipée. Les autres seront aidées pour retrouver un emploi et soutenues financièrement, précise Nestlé.

Des ajustements spécifiques

Ces suppressions touchent tous les secteurs et les professions de ce centre qui occupe au total 700 personnes en tout. Des départs à la retraite sont notamment prévus dans ce centre, où avait été inaugurée une nouvelle unité de développement clinique l'an dernier.

Nestlé affirme qu'il entend renforcer les collaborations avec d'autres centres de recherches et développement, notamment celui qui a pris ses quartiers à l'EPFL spécialisé dans le croisement entre la pharma et l'alimentation.

Et de préciser qu'il continuera à investir plus de la moitié de son budget de recherche et développement en Suisse, où il compte créer de nouveaux emplois.

boi avec ats

Publié Modifié

Des compétences plus nécessaires

Questionné sur le paradoxe de licenciements alors que Nestlé dégage plus de 10 milliards de francs de bénéfice, le directeur du centre Thomas Beck a relevé qu'"avoir des personnes dont les compétences ne sont pas requises n'est pas une bonne configuration".

"Nous avons cherché une solution pour ces personnes ailleurs dans le groupe mais nous n'avons pas trouvé de solution", a-t-il affirmé.

Nestlé a aussi souligné que "les réductions sont basées sur les besoins spécifiques du centre et ne reflètent pas une décision globale de réduire la masse salariale".