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Le gouvernement vaudois exprime sa sympathie à la famille de Marie

Certains trouvent dans l'épreuve la force de "croire encore au bien et d'aimer la vie malgré tout". "Nous souhaitons aux parents et aux proches de Marie de trouver ces forces", a déclaré Pierre-Yves Maillard. [Jean-Christophe Bott]
"Nous souhaitons aux parents et aux proches de Marie de trouver la force de croire encore au bien", a déclaré Pierre-Yves Maillard, photographié ici le 19 mars 2013. - [Jean-Christophe Bott]
Le gouvernement vaudois a fait part mardi de sa sympathie et de son soutien à la famille de Marie, tuée par son ravisseur il y a une semaine.

Le gouvernement vaudois exprime "sa sympathie" à la famille et aux proches de Marie, assassinée par son ravisseur la semaine dernière. Le président du Conseil d'Etat Pierre-Yves Maillard a prononcé mardi une déclaration solennelle devant le Grand Conseil.

Trouver la force d'aimer la vie malgré tout

Dans son intervention en ouverture de séance, le conseiller d'Etat a souligné que face à "l'indicible" et à "l'horreur", "nous voulons dire ici notre émotion partagée et notre soutien".

Certains trouvent dans l'épreuve la force de "croire encore au bien et d'aimer la vie malgré tout". "Nous souhaitons aux parents et aux proches de Marie de trouver ces forces", a déclaré Pierre-Yves Maillard.

ats/hof

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"C'est un criminel qui a agi"

Pierre-Yves Maillard a tenu à préciser certains éléments concernant les responsabilités dans le drame. "C'est un criminel qui a agi. (...) La responsabilité première appartient à ce criminel".

"La recherche de responsabilités a une limite", a-t-il ajouté. "A force d'attribuer des responsabilités à tant d'acteurs divers, on finit par n'en attribuer à personne. Et l'auteur du crime lui-même finit par disparaître".

Concernant d'autres implications, "il appartient d'abord aux autorités judiciaires d'analyser les faits et la genèse d'une décision relevant de sa compétence", en allusion à l'effet suspensif accordé au criminel.

"Il faut faire confiance au Tribunal cantonal"

"A ce stade, la Commission de haute surveillance du Tribunal cantonal considère que le Tribunal cantonal a réagi de manière adéquate et que le Grand Conseil doit lui conserver sa confiance", a affirmé le président de la Commission de haute surveillance du Tribunal cantonal, le député Jacques-André Haury, en référence à l'enquête confiée au procureur général du canton de Soleure, Félix Bänziger.