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Le Tribunal des mineurs ouvre une enquête après la rixe de Lausanne

Pully (VD): une rixe implique plus d'une soixantaine de jeunes
Retour sur la rixe géante entre adolescents à Lausanne et Pully / 19h30 / 2 min. / le 21 janvier 2014
La justice vaudoise a ouvert une enquête pénale après l'affrontement qui a opposé lundi des écoliers de Pully et de Lausanne. Un méga spray au poivre et deux marteaux brise-vitre ont été saisis.

La présidente du tribunal des mineurs a ouvert une enquête pour rixe à l'encontre de tous les participants à la bagarre qui a opposé des écoliers de Pully (VD) et de Lausanne lundi vers midi.

Interpellés lundi, les huit jeunes qui ont poursuivi leurs camarades jusque dans le collège Arnold Reymond à Pully font quant à eux l'objet d'une enquête pour agression.

Un méga spray au poivre et deux marteaux brise-vitre ont été saisis. L'enquête devra déterminer leur provenance. De plus, le directeur de l'établissement scolaire a porté plainte pour violation de domicile.

Dispute mineure sur les réseaux sociaux

Selon les premiers éléments de l'enquête, une dispute mineure sur les réseaux sociaux entre un collégien de Pully et un autre de Béthusy serait à l'origine de l'événement, a indiqué mardi la police de Lausanne.

Une bonne trentaine de jeunes - apparemment 16 Lausannois et 19 de Pully âgés pour la plupart entre 14 et 16 ans - se sont retrouvés dans le quartier de Georgette, près du centre-ville, pour régler leur différend.

La situation a rapidement dégénéré en rixe. Celle-ci s'est terminée au collège Arnold Reymond, où certains jeunes ont fait usage d'un spray au poivre contre les élèves qui croisaient leur chemin.

Vidéo amateur de la rixe:

Images amateur de la rixe entre collégiens à Lausanne
Images amateur de la rixe entre collégiens à Lausanne / L'actu en vidéo / 38 sec. / le 22 janvier 2014

ats/dk

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17 policiers, 4 ambulanciers, 2 points de suture

La police - qui dispose des noms des 35 jeunes qui ont participé à la bagarre - est intervenue en nombre, avec 17 agents et inspecteurs.

Quatre ambulanciers, un médecin et deux soignants du poste médical avancé ont été engagés.

Une quinzaine de personnes incommodées par des jets de spray au poivre ont été traitées sur place.

Quatre autres jeunes ont été emmenés pour un contrôle à l'hôpital et un pour y recevoir deux points de suture.

Tous ont pu quitter l'établissement dans la soirée de lundi.