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"Nous n'avons pas sous-estimé la dangerosité de Claude D." dans l'affaire Marie

Béatrice Métraux lors du débat sur le drame au Grand Conseil fin novembre. [Jean-Christophe Bott]
Béatrice Métraux lors du débat sur le drame au Grand Conseil fin novembre. - [Jean-Christophe Bott]
En rendant publics vendredi les rapports sur Claude D., la conseillère d'Etat vaudoise Béatrice Métraux a à nouveau réfuté toute faute dans le suivi du dossier de l'assassin présumé de Marie.

La conseillère d'Etat vaudoise Béatrice Métraux conteste à nouveau toute faute de ses services dans le suivi de Claude D., assassin présumé de Marie près de Payerne (VD). Réitérant ses propos tenus mercredi sur les ondes de la RTS, elle a rendu publics vendredi des documents mentionnés par un député mardi.

"Je conteste formellement que nous ayons sous-estimé la dangerosité de Claude D., je conteste formellement que l'Office d'exécution des peines (OEP) avait une image idyllique de Claude D. (...) et je pense que le département a été d'une grande transparence", a déclaré la ministre en charge du Département des institutions et de la sécurité.

Les textes émanent de la Fondation vaudoise de probation et non de l'OEP, a-t-elle encore corrigé.

Réponse à une interpellation

Le député PLR Marc-Olivier Buffat a déposé mardi une interpellation au Grand Conseil, assurant que deux rapports montraient que l'Office d'exécution des peines était "positif" envers le détenu.

Les services de l’Etat avaient pourtant affirmé s'être inquiétés du maintien de Claude D. en arrêt domiciliaire.

ats/bri

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Rappel des faits

Marie, âgée de 19 ans, a été enlevée à Payerne (VD) le 13 mai 2013 par Claude D., un homme de la région, condamné en 1998 à vingt ans de prison pour l'enlèvement, le viol et le meurtre de son ex-amie.

Suite à son meurtre, l'expert Felix Bänziger a rendu un rapport selon lequel aucun comportement répréhensible ne pouvait être reproché à quiconque. Depuis là, les différents intervenants se déchirent

L'homme de 36 ans avait été remis en arrêts domiciliaires en janvier 2013. En mars, la juge unique d’application des peines avait décidé de ne pas réincarcérer Claude D.