Le Conseil d'Etat vaudois a publié jeudi sa réponse à la consultation fédérale sur le plan de stationnement de l'armée présenté en novembre dernier par les services du Département de la défense d'Ueli Maurer. L'exécutif s'y oppose et demande que la présence militaire soit maintenue à Moudon.
Pas de justification
L'abandon de la place d'armes de la Broye vaudoise ne se justifie pas en l'état, a estimé le Conseil d'Etat - et encore moins les investissements qui sont censés permettre le transfert des activités de Moudon à Chamblon.
L'exécutif cantonal ne se prononce pas en revanche sur l'idée d'accueillir un centre de requérants d'asile en cas de départ de l'armée, un projet ébruité en novembre dernier et qui inquiète la population broyarde. Il ne dit rien non plus sur un éventuel rachat des terrains par le canton, souhaité par les communes concernées.
Pietro Bugnon/oang
Autres dossiers vaudois
Le Conseil d'Etat dit oui, en revanche, au développement de l'aérodrome de Payerne, à deux conditions: que le nombre d'avions n'augmente pas et qu'une activité civile puisse cohabiter.
A Vugelles-la-Mothe, dans le Nord vaudois, malgré le ras-le-bol de la population face aux nuisances sonores de la place de tir, le gouvernement ne demande pas le départ des troupes.
A propos de l'Académie de police de Savatan, les discussions se poursuivent pour savoir si le site pourra être racheté au terme de la convention qui vient d'être prolongée jusqu'en 2019.