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L'EPFL inaugure son nouveau centre de congrès high-tech

Le nouveau SwissTech Convention, d'une capacité de 3000 places modulables, complète le "Quartier Nord" de l'EPFL pourvu de commerces et de logements pour étudiants. [JEAN-CHRISTOPHE BOTT]
Après le Learning Center, le Swiss Tech Convention Center à l’EPFL / Le 12h30 / 2 min. / le 3 avril 2014
L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne a inauguré jeudi son nouveau centre de congrès d'une capacité de 3000 places, complétant l'offre du Quartier Nord de l'EPFL.

L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a inauguré jeudi son nouveau centre de congrès: le SwissTech Convention Center (STCC) fait figure de nouvel acteur de poids sur le marché des centres de congrès dans l'Arc lémanique.

Ce centre de congrès constitue la dernière étape du Quartier Nord de la haute école, qui abrite également un hôtel, des commerces et des logements pour étudiants.

Nombreuses technologies

Le bâtiment dispose de technologies de pointe. La salle plénière peut se transformer en quelques minutes, passant d'un auditoire de 330, 468, 1670 ou 2135 places en une zone plane, les sièges peuvent se glisser sous ou sur le plancher.

L'équipement multimédia du STCC comprend plusieurs dispositifs pionniers, comme un écran circulaire de 17,3 m2 entourant le desk d'accueil. La façade ouest intègre 300 m2 de cellules photovoltaïques à colorant, inventées par un professeurs de l'EPFL.

ats/fxl/mre

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Partenariat public-privé

Le bâtiment, fruit d'un partenariat public-privé, a été financé par Credit Suisse, au travers de deux fonds immobiliers. La construction du Quartier Nord a coûté 225 millions de francs, dont 120 pour le STCC. L'EPFL est locataire, pour quelque 10 millions par an.

Journées portes ouvertes

Samedi et dimanche, des journées portes ouvertes permettront au grand public de découvrir le nouveau centre. Quelque 20'000 personnes sont attendues.

Erasmus et H2020: "Les nouvelles ne sont pas bonnes"

Revenant sur les conséquences du vote sur l'immigration sur les échanges Erasmus et les programmes de recherche Horizon 2020, le président de l'EPFL Patrick Aebischer ne s'est pas montré optimiste.

"Les nouvelles ne sont pas très bonnes, l'Union européenne montre qu'elle n'est pas contente. Et pour l'heure, elle veut maintenir la Suisse en dehors de ces programmes", a-t-il déclaré jeudi à la RTS.