La Fondation le Relais a présenté les résultats du projet Nightlife Vaud, réalisé par plusieurs partenaires, lors des deuxièmes Etats généraux de la nuit organisés mercredi soir à Lausanne.
Polyconsommation
L'étude montre notamment que, lors de la dernière sortie, les substances les plus consommées sont l'alcool (91%), le tabac (69,3%), le cannabis (30,2%), la cocaïne (5,8%) et l'ecstasy (3,6%). Les proportions sont plus élevées que celles observées dans la population générale.
Près d'un tiers des répondants ont déclaré avoir consommé plusieurs substances lors d'une même soirée. Ces consommations peuvent pourtant faciliter l'adoption de comportements problématiques: conduite en état d'ivresse, rapports sexuels non protégés, incivilités.
Prévention et réduction des risques
Les auteurs de l'étude soulignent la nécessité de coordonner les efforts de prévention et de réduction des risques sur le terrain. Le dispositif devrait intégrer tous les représentants de tous les milieux concernés (santé, milieux festifs, commerçants, sécurité, transports publics, politique).
Six recommandations ont été émises, dont l'adoption d'une charte NightLife par les établissements de nuit et une formation du personnel renforcée.
ats/dk
Cofinancé par la Ville de Lausanne et le canton, ce projet a notamment permis de mieux connaître les noctambules, indique Nightlife Vaud dans un communiqué.
Un questionnaire auquel 553 personnes ont répondu visait à connaître leurs habitudes de sortie et de consommation. Ces données ne sont pas représentatives, mais donnent un aperçu de leurs pratiques relève le communiqué.
Les représentants de Nightlife Vaud sont entrés en contact avec les personnes de sortie pour leur prodiguer informations et conseils sur des stands, et pour leur fournir du matériel de prévention.
Des actions mobiles ont également été menées, y compris à l'intérieur de certains établissements festifs. En 12 mois, ces interventions ont donné lieu à 1700 contacts.
Un projet cofinancé par les autorités
Cofinancé par la Ville de Lausanne et le canton, ce projet a notamment permis de mieux connaître les noctambules, indique Nightlife Vaud dans un communiqué.
553 personnes ont répondu à un questionnaire sur leurs habitudes de sortie et de consommation. Ces données ne sont pas représentatives, mais donnent un aperçu des pratiques.
Du matériel de prévention et des conseil ont été fournis. Des actions mobiles ont aussi été menées, y compris à l'intérieur de certains établissements. En 12 mois, ces interventions ont donné lieu à 1700 contacts.