Des stands de vente de nourriture et de boissons sont installés depuis lundi près de la station de métro de la Riponne, à Lausanne, dans le cadre d'un projet de réaménagement de cette place. L'idée de la municipalité est d'empêcher les toxicomanes d'accaparer l'espace public.
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Cette lutte contre les marginaux - un sujet qui enflamme la politique lausannoise depuis de longues années - se heurte toutefois à des problèmes de terroir. Le problème: les commerçants ainsi que certains produits proposés dans les stands ne sont pas locaux.
Originalité des stands
La salve est partie du conseiller communal Gilles Meystre mardi soir devant le législatif de la ville. L'élu PLR, également directeur de GastroVaud, déplore notamment qu'une camionnette propose des produits italiens et qu'une autre fasse la promotion du terroir valaisan.
Trois municipaux et le syndic sont montés à la tribune pour se justifier. Ils ont balayé les accusations de copinage, réaffirmé leur amour du terroir et du petit commerce. Ils ont surtout expliqué que c'est l'originalité des projets, et non leur origine, qui a primé dans leur choix.
Julien Magnollay/dk