La peine de quatorze ans de prison infligée à Laurent Ségalat est définitive. Le Tribunal fédéral (TF) a débouté jeudi le généticien français, reconnu coupable du meurtre de sa belle-mère, après avoir été acquitté en première instance.
Laurent Ségalat, qui a toujours clamé son innocence, se trouve actuellement en France, où il vit librement, et où il s'est réfugié durant son procès en appel, qui a eu lieu à Lausanne en novembre 2012.
Peine exécutoire
Avec cette dernière décision du Tribunal Fédéral, la peine est désormais exécutoire. La Suisse peut maintenant demander à Paris que Laurent Ségalat exécute sa peine en France, puisque cette dernière n'extrade pas ses ressortissants.
L'affaire se poursuit également devant la Cour européenne des droits de l'Homme à Strasbourg, que Laurent Ségalat a saisie.
agences/fxl
Une affaire qui remonte à 2010
L'affaire remonte au 9 janvier 2010, avec la découverte du corps de la victime à son domicile de Vaux-sur-Morges (VD). Présent sur les lieux du drame, Laurent Ségalat avait indiqué avoir trouvé ainsi sa belle-mère.
Dans un premier verdict, qui annulait l'acquittement, le Tribunal cantonal avait prononcé le 29 novembre 2012 une peine de seize ans de prison. Sur recours, le Tribunal fédéral (TF) avait taxé la sanction de trop lourde.
Il avait renvoyé le dossier à l'instance cantonale pour qu'elle prononce une nouvelle sanction oscillant entre dix et quinze ans de prison. Suite à cette injonction, le Tribunal cantonal avait décidé, en avril dernier, de fixer la peine à quatorze ans.