La maison viticole du Lavaux Jean & Pierre Testuz estime que la dissimulation d'environ 900 litres de vin au Contrôle fédéral par l'un de ses employés relève de la "bêtise" mais précise "qu'il n'y a pas eu de coupage illicite".
Dans une interview parue jeudi dans 24 heures, le directeur général de la société Tobias Mathier déplore les dégâts d'image que lui cause cette affaire.
Perte de clients et de fournisseurs
S'il admet qu'une faute a été commise, il estime que "le fait de nous avoir mis dans le même panier que des affaires de coupage illicite nous a causé d’énormes dommages en termes d’image. On a perdu des clients et quelques fournisseurs. On peut chiffrer nos pertes à quelque deux millions de francs", indique-t-il .
"Dissimuler ces bouteilles, c’est plutôt de la bêtise", reconnaît à son tour Olivier Bourgeois, président du conseil d'administration et avocat, qui parle également d'une "erreur humaine commise par un employé".
ats/ptur