Le meurtre de Marie dans le canton de Vaud et celui d'Adeline à Genève ont lancé le débat sur la levée du secret médical pour les détenus dangereux.
Réunie jeudi, la commission des Affaires judiciaires du Parlement vaudois a décidé d'entrer en matière, mais à des conditions très strictes et pour des cas très précis.
Menaces de sanctions administratives
Par exemple, dans des cas d'agression imminente ou à venir, de menace sur la vie d'autrui ou d'évasion en préparation, le médecin aurait le devoir d'informer les autorités pénitentiaires sous peine d'être sanctionné administrativement.
La liste précise des cas doit être établie par le Parlement. A priori la gauche et la droite soutiennent la proposition, même si la droite pourrait trouver le projet trop léger.
Céline Fontannaz/vkiss
Genève intéressé
Le conseiller d'Etat genevois Mauro Poggia, dont un projet de loi dans le même sens avait été retoqué en juin dernier, entend s'inspirer du modèle vaudois pour revenir devant le Grand conseil.