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Le concept de sécurité des nuits lausannoises contesté par la justice

A Lausanne, la municipalité de gauche a décidé de serrer la vis au monde de la nuit. [Jean-Christophe Bott]
Réaction du patron du Buzz, Sébastien Kummer / Audio de l'info / 1 min. / le 6 novembre 2014
La Cour du Tribunal cantonal a partiellement admis le recours de la discothèque lausannoise le Buzz contre certaines mesures de sécurité imposées à cet établissement.

Dans un arrêt rendu mardi, la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal confirme les limitations d'horaires imposées par Lausanne à la discothèque le Buzz, mais juge excessives les exigences sur les agents de sécurité.

Dans le détail, la Cour considère conforme la limitation d'horaire de 17 heures à 3 heures du matin (jusqu'à 5 heures sous conditions). Elle reconnaît même un intérêt public à cette mesure au vu du "nombre élevé des interventions de police".

Les agents de sécurité ne sont pas des policiers

L'exigence d'un certain nombre d'agents de sécurité au sein du Buzz a par contre été jugée disproportionnée.

Le cahier des charges imposé à ces mêmes agents - interventions dans 2 périmètres autour de la discothèque, fouille et confiscation d'armes et objets dangereux - posent aussi problème.

La Cour estime que ces missions reviennent à la police, et qu'il n'est pas légal d'obliger l'exploitant à mandater des agents de sécurité pour appliquer ces mesures.

jzim

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Une "décision surréaliste", selon Grégoire Junod

"Cette décision est surréaliste", a réagi le municipal Grégoire Junod, en charge de la police.

"Cela signifie qu'il faudrait supprimer toutes les fouilles à l'entrée des festivals ou des matchs de foot."

L'élu explique que près de 250 objets dangereux ont été saisis en six mois lors de fouilles effectuées à l'entrée de cinq clubs lausannois. "Ce sont des mesures efficaces, de bon sens."