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Pascal Broulis: "La Grèce devra honorer ses engagements"

Le conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis [Keystone - Laurent Gilliéron]
Pascal Broulis / L'invité de la rédaction / 20 min. / le 26 janvier 2015
Grec d'origine, le conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis pense que des solutions concrètes devront être trouvées en Grèce après l'euphorie née avec le succès de Syriza.

Pascal Broulis, invité du Journal du matin de la RTS lundi, est revenu sur les élections législatives grecques qui ont vu le parti de gauche Syriza, anti-austérité, s'imposer avec un peu plus de 36% des voix.

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"Ce parti a des responsabilités, parce que le chaos n'est pas une solution. Ils devront travailler comme le fait le canton de Vaud, comme d'autres coalitions, ils devront trouver un chemin qui honore les engagements de la Grèce et qui trouve des solutions pour la population locale", a commenté le conseiller d'Etat vaudois.

Comme si Vaud avait cessé de payer ses dettes

Le ministre des Finances relève aussi qu'après l'euphorie il faudra assumer le retour à la réalité: "C'est comme si le canton de Vaud, il y a quelques années, avait décidé de ne plus payer ses 316 millions qu’il devait aux banques et s'était dit qu’il pouvait continuer à avoir une dette sans fin, non!"

Et d'ajouter que "la Grèce ne créée pas beaucoup de richesses, elle a besoin d’aide extérieure, elle a besoin aussi de ces flux qui touchent au tourisme. Ils devraient être très attentifs de garder une Grèce ouverte qui est collée à l’Europe."

lgr

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"La situation en France est plus grave qu'en Grèce"

Pascal Broulis relève que la dette de la Grèce devra être honorée, mais pourquoi pas de manière étalée. "Ou peut-être renégociée, les taux étaient quand même pas très normaux. Les Grecs ont en quelque sorte payé très cher les problèmes qu'aussi d'autres rencontraient."

Le conseiller d'Etat précise: "Je pense personnellement que la France c'est plus grave que la Grèce. Les Grecs n'attendent rien de l'Etat."

"Tandis qu'en France, l'Etat s'occupe de tout, des enfants à partir de deux ans jusqu'à la mort, puisque l'été quand il fait chaud, c'est l'Etat qui s'occupe de plans spéciaux."