Le Grand Conseil vaudois veut corriger les dysfonctionnements constatés lors du meurtre de Marie en 2013. Après un vote d'entrée en matière unanime, le débat s'est focalisé mardi sur le secret médical.
La commission veut inscrire dans la loi les conditions dans lesquelles le thérapeute qui suit un détenu doit renseigner les autorités pénitentiaires: en cas de menaces, d'agression imminente ou à venir ou encore de préparation d'évasion. Le premier alinéa de ce nouvel article a été adopté par107 voix contre 5 et une abstention.
"Garantir la sécurité"
"Vaud ne supprime pas le secret médical, il instaure des échanges d'informations au sein de la chaîne pénale. Ce qu'on veut, c'est garantir la sécurité", a résumé la conseillère d'Etat Béatrice Métraux.
Les nouvelles dispositions concrétisent les recommandations de l'expert après "l'électrochoc" provoqué par le meurtre de Marie. La jeune femme avait été tuée par un détenu qui se trouvait en arrêts domiciliaires.
ats/mo