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La Cour européenne des droits de l'homme déboute Laurent Ségalat

Laurent Ségalat interrogé par l'émission Zone d'ombre diffusée le 26 novembre 2014. [RTS]
Laurent Ségalat interrogé par l'émission Zone d'ombre diffusée le 26 novembre 2014. - [RTS]
La requête du généticien Laurent Ségalat accusé du meurtre de sa belle-mère dans le canton de Vaud a été jugée irrecevable par la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg, révèle lundi 24 heures.

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a déclaré lundi la requête du généticien accusé du meurtre de sa belle-mère en 2010 "irrecevable", selon les informations de 24 heures, confirmées par l'ats.

Aucun élément avancé par Laurent Ségalat, dont la question de la durée de son procès en appel qui avait conclu à sa culpabilité, n'a trouvé grâce aux yeux de la Cour.

"Bien que l'audience n'ait duré que 5 heures et que la juridiction d'appel n'ait pas réentendu directement les témoins et les experts, il ressort du jugement de 58 pages que tous les éléments de preuve ont été appréciés pour déterminer la culpabilité du requérant", écrit la CEDH.

Toutes voies de recours épuisées

Une décision qui confirme implicitement le verdict prononcé en appel, puis confirmé par le Tribunal fédéral en octobre dernier.

Laurent Ségalat, qui a été condamné à 14 ans de prison, a ainsi épuisé toutes les voies de recours (lire aussi: La Suisse demande à la France d'emprisonner Laurent Ségalat)

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Le rappel de l'affaire

Le 9 janvier 2010, Laurent Ségalat a découvert à Vaux-sur Morges (VD) sa belle-mère ensanglantée au pied d'un escalier de sa maison.

Il s'est toujours dit innocent et dit avoir trouvé le corps ainsi.

En juin 2012, le Tribunal de La Côte l'avait acquitté au bénéfice du doute.

Mais le Tribunal cantonal avait annulé ce verdict le 29 novembre 2012 et prononcé une peine de seize ans de prison. Sur recours, le Tribunal fédéral avait taxé la sanction de trop lourde.

Il avait renvoyé le dossier à l'instance cantonale pour qu'elle prononce une nouvelle sanction oscillant entre dix et quinze ans de prison. Suite à cette injonction, le Tribunal cantonal avait décidé, en avril dernier, de fixer la peine à quatorze ans.

Une peine confirmée par le Tribunal fédéral en octobre dernier.