L'établissement enregistre une trentaine de cas de ce type par semaine, soit 5% des admissions totales. Pour un tiers, il s'agit de jeunes qui ont abusé mais qui ne risquent pas de faire de complication médicale. Ils n'ont donc pas leur place aux urgences mais doivent être encadrés et surveillés.
Ce projet pilote sera testé durant neuf mois en intégrant internistes, infirmiers, assistants sociaux, psychologues et psychiatres. Cette équipe pluridisciplinaire fera également de la prévention auprès des fêtards.
Possible participation aux frais
Lors du séjour à l'unité de dégrisement, les frais liés aux soins médicaux ou à une surveillance infirmière seront pris en charge par la LaMal. Si le patient reste au-delà du risque sanitaire, il devra payer un forfait de 50 francs pour l'hébergement ainsi que les éventuels frais d'ambulance.
Avec cette participation financière, le CHUV veut "responsabiliser les usagers". Le projet pilote sera évalué par le Conseil d'Etat.
Céline Fontannaz/ats/oang