"L'abandon le 15 janvier du taux plancher de 1,20 franc pour un euro a complètement changé la donne. Il y avait une digue, elle a été retirée", a déclaré Marc Martin, économiste à Statistique Vaud, mercredi devant la presse à Lausanne.
Alors que les prévisions tablaient sur une augmentation de 2,3% du PIB à fin 2014 encore, elles ont été revues à la baisse, à 1,1%.
Malgré un dollar revenu à la parité et un euro stabilisé au-dessus de ce niveau, la forte appréciation du franc constitue un handicap pour nombre d'industries exportatrices. Tout comme pour celles confrontées à la concurrence de produits importés devenus meilleur marché, a-t-il ajouté.
Toutes les branches concernées
La plupart des branches devraient connaître un tassement de leur activité en 2015, après une année 2014 porteuse. Seule la chimie-pharma pourrait afficher une croissance marquée (plus de 2%), a souligné Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la Banque cantonale vaudoise (BCV).
ats/mac