En vingt ans, le chasselas a cédé près de 400 hectares dans le vignoble vaudois, alors que les cépages rouges en gagnaient 240.
Dans le vignoble de Pully, le vigneron communal Basile Aymon remplace systématiquement le chasselas par des cépages rouges comme le gamaret ou le mara. De 80% du vignoble pulliéran il y a vingt ans, le chasselas n'atteint aujourd'hui plus qu'à peine 40%.
"Se recentrer sur les meilleurs terroirs"
"Il faut s’adapter à la demande. Les consommateurs veulent boire des vins rouges plus légers, des rosés, des vins rouges de garde. Pour soutenir commercialement le chasselas, il faut aussi proposer d’autres produits", explique Basile Aymon.
Le vigneron de Rivaz Pierre Monachon ne croit, lui, pas au déclin du chasselas. Il estime que cela va permettre de "recentrer le chasselas sur les meilleurs terroirs", en éliminant les autres.
Jérôme Gallichet/asch