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Les communes vaudoises concernées par l'éolien délaissées par le canton

Une banderole incitant à voter non au parc éolien sur deux communes du Gros-de-Vaud en 2013. [Keystone - Laurent Gillieron]
Les communes vaudoises concernées par l'éolien délaissées par le canton / Le Journal du matin / 1 min. / le 24 avril 2015
Une étude mandatée par l'Etat de Vaud au début de l'année révèle que les communes vaudoises concernées par des projets éoliens se sentent délaissées par leur canton.

Des entretiens auprès de tous les acteurs de l'éolien ont été menés dans le cadre d'une plateforme participative lancée par le Département vaudois de l'environnement. Les résultats de ce sondage que s'est procuré la RTS, sont sans appel: le canton doit mieux faire.

"Les projets éoliens doivent avancer, nous sommes à bout de souffle!": c'est l'un des témoignages recueillis auprès d'une commune et qui trouve écho chez les promoteurs de l'éolien. La région souhaite accueillir une centaine d'installations pour répondre à sa nouvelle politique énergétique.

Le compte-rendu des 46 entretiens menés par la société Sociolution font état d’une grogne générale à l’égard de l’Etat de Vaud. Celui-ci devrait mieux communiquer et soutenir plus fortement les communes dans leurs démarches. La majorité des syndics déplorent par ailleurs le manque de soutien de la part de l'Etat de Vaud.

Des années d’attente

"On a l'impression que les procédures suivent leur cours de manière normale mais de manière quand même assez lente, déplore Etienne Candaux, syndic du village de Premier. On ne se donne pas les moyens d'avancer assez vite."

Cette inertie cristallise les positions et, surtout, les oppositions. Pour les municipalités, le canton devrait commencer par les soutenir plus fortement face à la fronde anti-éolienne, et surtout cesser de multiplier les études qui ont pour effet de retarder les projets.

Contacté, le Département de l'environnement dit encore procéder à l'analyse de ce rapport et décidera s'il donnera suite aux revendications collectées par l'étude.

Coraline Pauchard/lgr

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