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Le Conseil d'Etat vaudois répond à l'UDC sur l'aide sociale

Pierre-Yves Maillard (à dr.) a livré tous les chiffres de l'aide sociale. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Pierre-Yves Maillard (à dr.) a livré tous les chiffres de l'aide sociale. - [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Interpellé par l'UDC Claude-Alain Voiblet, le Conseil d'Etat vaudois a livré les chiffres de l'aide sociale: 23'823 personnes en ont bénéficié en 2014, dont 146 familles biparentales avec trois enfants.

Dans la presse, Pierre-Yves Maillard avait récemment estimé que des familles nombreuses à l'aide sociale touchent des revenus qui paraissent hors de portée des travailleurs avec des bas salaires. Le ministre en charge de l'action sociale avait toutefois ajouté que l'effet de seuil avait été fortement réduit.

Les 146 familles en question ont obtenu un peu plus de 63'000 francs d'aides par an, alors que les normes permettraient d'atteindre jusqu'à 75'000 francs selon les situations, a relevé le Conseil d'Etat jeudi.

Stabilisation des aides

Durant cette même année, 23 familles ont touché des prestations sociales du revenu d'insertion (RI) qui excédent 75'000 francs par an, soit 0,1% de l'ensemble des ménages aidés.

Dans l'ensemble, le gouvernement précise que le nombre de personnes bénéficiant du RI s’est stabilisé en 2014, avec une croissance inférieure à la croissance démographique, grâce notamment aux mesures prises de prévention et aux programmes d’insertion.

Lire aussi: Certaines familles à l'aide sociale trop avantagées, selon Pierre-Yves Maillard

ats/asch

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Une démarche "électorale", selon Claude-Alain Voiblet

Pour l'auteur de l'interpellation Claude-Alain Voiblet, "Pierre-Yves Maillard dénonce, avec grand fracas dans les médias, un problème que sa politique sociale a contribué à mettre en place", une démarche qu'il qualifie d'"électorale".

"Pourtant, notre Parlement n'a pas ménagé ses efforts cette dernière décennie pour mettre au grand jour des prestations sociales trop généreuses qui conduisent certains bénéficiaires à l'oisiveté et à l'abandon de toute volonté de reprendre leur place sur le marché du travail", a poursuivi le vice-président de l'UDC Suisse.