Le TF confirme ainsi une décision du procureur général Eric Cottier, confirmée elle-même par le Tribunal cantonal vaudois. Les juges fédéraux relèvent que les supports informatiques contiennent des photos de famille et des vidéos où l'on voit chanter la victime ainsi que des "films familiaux".
Eric Cottier avait également retranché du dossier la liste de 3314 connexions du numéro de téléphone de Marie, dont la majorité datait d'avant sa rencontre avec son meurtrier présumé, Claude D.
Règles respectées
Le Tribunal cantonal vaudois avait rejeté en novembre un premier recours de Claude D., soulignant que les règles de procédure avaient été respectées: l'avocat du prévenu avait eu accès aux pièces, même s'il avait refusé d'examiner le contenu des fichiers.
Pour le TF, le matériel informatique ne contient "rien qui puisse intéresser l'enquête." De plus, Claude D. "n'apporte aucune indication permettant de mettre en doute cette appréciation" et se contente "d'allusions ambiguës".
ats/pym
Rapport d'investigation
Le 13 mai 2013, Claude D. avait enlevé Marie, âgée de 19 ans, à la sortie de son travail dans un restaurant de Payerne. Le corps de la jeune femme avait été retrouvé deux jours plus tard, abandonné dans une forêt.
Le meurtrier présumé fait depuis l'objet d'une procédure pénale pour assassinat, enlèvement et contrainte sexuelle. Lors de l'enquête, la police cantonale vaudoise avait rendu un rapport d'investigation analysant les données téléphoniques et informatiques récoltées précédemment.