Désormais, tout particulier proposant un service de transport de personnes contre rémunération sur le territoire de l'Association de communes de la région lausannoise devra répondre aux conditions d'accès à la profession de chauffeur de taxis posées dans le règlement communal.
Le comité de direction de cette association s'est penché sur les prestations du service de transport UberPop, arrivé récemment dans la région lausannoise.
Le municipal POP lausannois Marc Vuilleumier espère que les milieux concernés profiteront de cette situation pour améliorer leurs offres, tandis que le député PLR au conseil communal de Lausanne Pierre-Antoine Hildbrand relève qu'une cohabitation intelligente est possible.
Garantir la sécurité des passagers
Ainsi, les particuliers qui offrent leurs services sur ce type de plateforme doivent remplir les mêmes exigences que les conducteurs de taxis "traditionnels", soit la détention d'un permis professionnel B121, l'obtention d'un carnet de conducteur et d'un véhicule agréé.
Cette décision communale vise à garantir la sécurité des passagers, notamment grâce à l'identification du chauffeur par les autorités, le contrôle de son aptitude à la conduite, de ses connaissances de la ville, ainsi que de l'état de son véhicule.
Certains chauffeurs d'Uber hésitent à se conformer à ce règlement, comme Eric: "Je vais aussi voir avec Uber ce que eux décident, s'ils veulent qu'on fasse la formation ou comment ça se passe". Quant à Nicole Favre, directrice de Taxi services à Lausanne, se dit déjà contente de cette décision, mais relève que ça reste de la concurrence déloyale aux centrales d'appels.
jvia
Sanctions d'ici dix jours
La décision prendra effet après une campagne d'information de dix jours, a annoncé mardi le municipal lausannois Marc Vuilleumier lors d'une conférence de presse.
Dès ce moment, les conducteurs UberPop conduisant sans autorisation se verront dénoncés aux autorités.