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Pétition de soutien à Uber remise au Conseil communal de Lausanne

La société Uber s'était implantée à Lausanne en janvier. [Keystone - Christian Beutler]
La société Uber s'était implantée à Lausanne en janvier. - [Keystone - Christian Beutler]
Plus de 1350 personnes ont signé une pétition en ligne s'opposant à l'interdiction des taxis Uber à Lausanne. Le texte a été remis vendredi au Conseil communal, a indiqué le PLR lausannois.

Le municipal lausannois Marc Vuilleumier avait annoncé mi-juin qu'UberPop devrait se soumettre aux mêmes conditions que les taxis professionnels. Selon l'élu, les dénonciations de taxis Uber ont commencé samedi dernier et des cas ont été signalés chaque jour dès lors.

La pétition remise vendredi au Conseil communal s'oppose à cette interdiction. Uber est "une innovation qu'il faut accompagner dans l'intérêt de la population et des consommateurs", note le PLR dans un communiqué.

>> Lire : A Lausanne, mêmes exigences pour Uber que pour les taxis traditionnels

Modification du règlement demandée

Le parti annonce en outre le dépôt le 2 juillet d'un postulat lors de l'assemblée de l'Association intercommunale des taxis de la région lausannoise. Il demandera la modification du règlement sur les taxis (RIT).

Le texte visera à établir "les conditions-cadre d'un service de qualité diversifié et disponible pour tous les Lausannois". Deux catégories devraient être créées: les taxis traditionnels et le service de limousines, ce dernier étant soumis à une réglementation moins contraignante.

ats/jvia

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Le PDC lancera son propre texte

De son côté, le PDC lausannois est en train de recueillir des signatures pour sa "vraie pétition papier" en faveur d'Uber, explique son président Manuel Donzé. Le responsable pense agir au niveau des communes et sans doute du canton.

Mobilisations en France

Les services d'Uber provoquent la grogne dans de nombreux pays du monde. En France, la journée de jeudi a été émaillée de blocages de gares et d'aéroports, voire même de violences, opérés par des chauffeurs de taxis "traditionnels" en colère.

Au total, près de 3000 taxis à travers le pays ont dénoncé la "concurrence sauvage" de l'application mobile. Vendredi, seule une quarantaine d'entre eux restait mobilisés.