L’impact paysager du projet est extrêmement important, d'après l'association. Celle-ci considère la région comme "précieuse et digne de protection du point du vue du paysage et du patrimoine", lit-on dans le texte diffusé vendredi.
Or aucune pesée des intérêts globale n’a été réalisée, selon elle. Les études complémentaires de l’impact cumulé des parcs éoliens sont toujours en cours et leurs conclusions ne sont pas connues.
"L’enjeu du projet porte en plus sur une quantité d’électricité très faible à l’échelle du canton de Vaud - de l’ordre de 1,5% - et de la Suisse - de l’ordre de 0,1%".
Pas d'urgence
Paysage-Libre Vaud estime qu'il n'y a pas d'urgence à réaliser ce projet. En outre, l’absence d’alternative n’est pas démontrée, argumente l'association.
Le projet a été lancé en 2009. Il comprend 12 éoliennes et doit couvrir les besoins en électricité de 18'000 ménages. Il fait partie des projets éoliens retenus par le Conseil d'Etat vaudois et adoptés par le Grand Conseil en 2014.
ats/sbad
Crainte pour l'image de l'Abbatiale de Romainmôtier
Quant au patrimoine culturel, les opposants évoquent les dégâts potentiels à l'image de l'Abbatiale de Romainmôtier, bien culturel d'importance nationale.
"L’image du site serait fortement influencée par les éoliennes en arrière-plan". Les localités de Romainmôtier, Vaulion, L’Isle et Cuarnens seraient aussi touchées, et l'attrait touristique de la région pourrait en pâtir, selon les opposants.